L’un des grands projets concernant ce terrain est de pouvoir être autonome en nourriture. Du moins, le plus autonome possible
C’est un sacré défi que nous nous lançons puisque ni l’un ni l’autre ne sommes issus des « gens de la terre » (fermier, agriculteur, éleveur,…) et que nous n’avons pas appris grand chose non plus autour de potagers familiaux.
Pour avoir une vision un peu plus clair de ce vers quoi nous voulions aller, nous avons élaboré un plan du jardin. Bien entendu, nous ne ferons pas tout, certaines choses seront modifiées, d’autres ajoutées,… mais nous nous donnons ainsi un objectif, une vision à long terme de ce que pourrait devenir ce lieu. A vrai dire, ce plan date d’il y a 6 mois, et il y a déjà eu des modifications !
Nous avons donc demandé à la personne qui loue les terres autour de la maison si nous pouvions récupérer certaines parcelles : celle derrière la soue (avec la serre, la terrasse, la zone de culture et les sauvages), celle derrière la maison (avec un autre potager, une possible mare, une pépinière et le pré-verger) et enfin celle derrière les ruines (seulement pour nous laisser le loisir de pouvoir les contourner sans avoir à franchir les clôtures).
M. Dagron a très rapidement déplacé les clôtures (nous l’en remercions). Nous avons donc maintenant 1ha à « entretenir ». Je mets le mot entretenir entre guillemets car pour beaucoup « entretenir » consiste à couper l’herbe absolument partout tous les 15 jours et à enlever toutes les « mauvaises herbes » des parterres. Nous y reviendrons plus tard, mais notez dès à présent que ce n’est pas l’idée. Nous laissons la part belle aux herbes hautes et plantes sauvages, refuges de biodiversité.